Retrait d'espèces : ces gros changements en 2026 si vous êtes dans ces grandes banques

Le retrait d'espèces reste une pratique encore courante en France. Cependant, voici tout ce qui va changer en France en 2026.

En France, le retrait d’espèces reste un geste courant, même si les paiements par carte et les solutions dématérialisées progressent. D’ailleurs, voici ce qui va changer en 2026.

Retrait d’espèces : les Français et leurs habitudes

Malgré l’essor du sans contact, du mobile et des virements instantanés, le retrait d’espèces conserve un rôle clé pour de nombreux Français. Notamment pour les petites dépenses quotidiennes, les achats dans certains commerces de proximité.

Pour retirer du liquide, l’option la plus simple reste le distributeur automatique de billets (DAB), accessible 24h/24. Chaque banque met à disposition ses propres DAB, mais les clients peuvent aussi utiliser ceux des autres réseaux.

Parfois avec des frais supplémentaires. Le montant qu’on peut retirer dépend du plafond fixé par sa banque et de la disponibilité sur le compte.

Les plafonds hebdomadaires ou mensuels peuvent se voir adaptés selon les besoins. Cependant, iis restent encadrés pour des raisons de sécurité.

En parallèle, le retrait au guichet bancaire est toujours possible, bien que moins fréquent. Certains établissements demandent un préavis, notamment pour des montants élevés.

C’est utile pour les retraits supérieurs aux limites des DAB. Dans les commerces, la pratique du cashback (obtenir des espèces lors d’un paiement par carte) se développe peu à peu, mais reste marginale par rapport à d’autres pays européens.

Ce que dit la législation française

Côté législation, il n’existe pas de plafond légal pour retirer de l’argent liquide. Cependant, les banques doivent signaler à TRACFIN (l’organisme de lutte contre le blanchiment) les retraits inhabituels ou importants (au-delà de 10 000 € cumulés par mois).

De plus, pour lutter contre la fraude et le financement illégal, certains paiements en espèces sont plafonnés à 1 000 € entre professionnels. Et clients résidant en France. L’accès au liquide est cependant de plus en plus remis en question.

Avec la raréfaction des DAB, notamment en milieu rural. Plusieurs initiatives tentent de répondre à cette problématique : déploiement de distributeurs mutualisés. Développement de points de retrait dans les commerces ou guichets de La Poste.

Face à la diminution progressive du nombre de DAB les commerces de proximité qui proposent des retraits d’espèces appelés « points de distribution privatifs » sont devenus une solution de dépannage précieuse. Et ce, notamment en milieu rural.

Jusqu’ici réservés aux clients de certaines banques (Crédit Agricole, Crédit Mutuel, La Banque Postale et Nickel), ces 27.000 points de retrait seront ouverts à tous les détenteurs de cartes bancaires. Quelle que soit leur banque, à partir de 2026, révèle Le Parisien.

« L’accès aux espèces reste excellent en France, mais nous pouvons encore l’améliorer en ouvrant ces points de distribution à tous les porteurs de carte CB, sur la base du volontariat, et sans les limiter aux clients de la banque du commerçant », explique le directeur projets et marketing du GIE Carte Bancaire.

Retrait d’espèces : ce qui change pour vous en 2026

Dès le premier semestre 2026, les « Relais CA » du Crédit Agricole — présents dans quelque 6.000 commerces de proximité — ainsi que les bureaux de poste pour La Banque Postale, seront les premiers à généraliser ce service.

Malgré les 77 millions de cartes CB en circulation en France, Loÿs Moulin précise qu’il s’agit « d’un service de dépannage ». Et non d’une alternative aux distributeurs, ni d’un moyen de transformer les commerces en DAB. L’objectif reste d’améliorer l’accès au cash.

En effet, seules 18,7 % des communes françaises disposent encore d’un DAB. En revanche, parmi celles qui s’en voient privées, près d’un quart (24,8 %) bénéficient déjà d’un point de retrait privatif, selon les chiffres de la Banque de France.

Concrètement, le retrait sera simple. En effet, il suffira d’insérer sa carte bancaire chez le commerçant partenaire. De saisir le montant souhaité et de valider avec son code.

L’argent sera ensuite remis en espèces par le commerçant, dans la limite des fonds disponibles et des plafonds autorisés. Le service sera gratuit, sauf éventuels frais facturés par la banque du client pour un retrait hors réseau.

Si les Français restent très attachés à l’argent liquide — 80 % d’entre eux se disent encore « très attachés » aux espèces en 2024. Son usage recule face à la carte bancaire. Pour la première fois cette année, les paiements par carte ont dépassé ceux en espèces.