Si vous êtes retraités et que vous êtes non imposables, voici les dispositifs dont il est possible de profiter en 2025.
Si vos revenus annuels restent en dessous d’un certain seuil, vous êtes considéré comme un retraité non imposable. C’est-à-dire exempté d’impôt sur le revenu et vous pouvez avoir le droit à certaines aides financières.
Retraités : une non-imposition qui donne le droit à des aides
De nombreux retraités se trouvent dans ce cas de figure, leurs ressources n’atteignant souvent pas le niveau fixé par l’État. Cette non-imposition ouvre aussi la porte à plusieurs aides sociales et fiscales destinées à améliorer leur quotidien.
Ainsi, un grand nombre de retraités non imposables peuvent prétendre à des prestations sociales spécifiques. Cela va de l’aide à la perte d’autonomie aux dispositifs de soutien au logement ou à la rénovation du domicile.
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est la principale aide pour les retraités en perte d’autonomie. Qu’ils vivent à domicile ou en établissement (comme un EHPAD).
À domicile, elle prend en charge les dépenses liées au maintien de l’autonomie — aide à domicile, aménagement du logement ou services d’accompagnement. En établissement, elle contribue au financement du tarif de dépendance et des services d’assistance.
Cette aide s’adresse aux personnes âgées d’au moins 60 ans, en situation de dépendance (classées en GIR 1 à 4) et qui vivent donc en France. Son montant varie selon les ressources et le degré de perte d’autonomie.
L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH), financée par le département, peut quant à elle couvrir une partie des frais de séjour en EHPAD. Que ce soit en USLD, en résidence autonomie ou chez un accueillant familial agréé.
De nombreux dispositifs pour vous venir en aide
Pour en bénéficier, il faut être âgé d’au moins 65 ans, vivre en France depuis plus de trois mois et disposer de ressources inférieures aux frais d’hébergement. Le montant versé dépend des revenus du retraité et de la composition du foyer.
Les retraités non imposables peuvent également accéder à une aide ménagère à domicile, qui finance ainsi plusieurs heures d’intervention par mois. Le département peut soit envoyer directement une aide à domicile.
Soit verser une allocation pour que le bénéficiaire emploie lui-même une aide. Pour y avoir droit, il faut être âgé d’au moins 65 ans, ne plus pouvoir effectuer les tâches ménagères, ne pas percevoir l’APA.
Et avoir des ressources modestes (inférieures à 1 034,28 € pour une personne seule. Ou 1 605,73 € pour un couple). Les retraités non imposables peuvent donc aussi profiter d’un crédit d’impôt pour les services à la personne.
Celui-ci rembourse 25 % des dépenses engagées pour des services d’aide à domicile (ménage, téléassistance, jardinage, etc.). Et ce, à condition de faire appel à un organisme agréé ou d’employer directement une aide à domicile.
Le remboursement est versé l’année suivante, directement sur le compte bancaire du retraité. Concernant le logement, les retraités non imposables peuvent prétendre à différentes allocations versées par la CAF ou la MSA.
L’Aide Personnalisée au Logement (APL) aide à payer le loyer d’un logement qui respecte donc certains critères de décence. Si le retraité n’y a pas droit, il peut demander l’Allocation de Logement Familial (ALF) ou l’Allocation de Logement Social (ALS).
Retraités : APL, ALF… de nombreux coups de pouce toute l’année
Par ailleurs, l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) peut aussi être sollicitée lorsque le retraité réside dans un établissement agréé ou chez un accueillant familial. Les conditions sont similaires à celles évoquées plus haut.
Être âgé d’au moins 65 ans (ou 60 ans en cas d’inaptitude au travail), résider en France de manière stable. Et percevoir des revenus inférieurs aux frais d’hébergement.
Pour les retraités non imposables souhaitant adapter leur logement, deux dispositifs principaux existent. MaPrimeAdapt’, lancée en janvier 2024, regroupe les aides pour financer les travaux d’aménagement qui favorise le maintien à domicile des seniors en perte d’autonomie.
MaPrimeRénov’, de son côté, soutient les travaux de rénovation énergétique — isolation, changement de chauffage, remplacement des fenêtres —. Avec une aide qui peut donc atteindre 22 000 €, selon les revenus du foyer et les économies d’énergie obtenues.
Certaines aides peuvent se cumuler, d’autres non. Les aides au logement (APL, ALF, ALS) sont mutuellement exclusives : un retraité ne peut en percevoir qu’une seule à la fois.
En revanche, l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées) et le RSA peuvent, sous certaines conditions, se cumuler avec d’autres aides. Un retraité non imposable dont les revenus restent inférieurs au seuil fixé peut ainsi cumuler ces dispositifs.