Voici les pires crèmes solaires pour l'environnement selon l'Anses !

L'Anses a décidé de lancer l'alerte sur une substance dévastatrice pour l'environnement présente dans les crèmes solaires !

Cela fait plusieurs années déjà que les autorités alertent les rayons UV du soleil. Ces derniers peuvent s’avérer terriblement dangereux pour la santé et peuvent provoquer un cancer de la peau. C’est pour cette raison que les crèmes solaires sont indispensables mais attention à bien les choisir.

Le danger de certaines crèmes solaires

Depuis plusieurs jours, les vacances d’été ont vu le jour. L’occasion pour de nombreuses personnes de profiter du soleil et des hautes températures. Mais si vous souhaitez profiter des journées ensoleillées, il est indispensable de se protéger.

En effet, il est plus que nécessaire d’appliquer de la crème solaire sur votre corps tout au long de l’été, mais aussi pour le reste de l’année. Cela vous évitera de nombreux problèmes de peau.

Si l’utilisation de la crème solaire est de rigueur, il faut tout de même faire très attention. Il y en a certains qu’il ne faut surtout pas acheter. Il s’agit des crèmes solaires contenant la substance chimique octocrylène.

Cette dernière est dévastatrice pour l’environnement selon l’Anses. Ce vendredi 7 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a lancé l’alerte sur cette substance.

Dans une interview accordée à Ouest France, l’Anses a révélé : « Dans un projet de rapport sur les options de gestion des risques, l’Anses recommande au ministère de l’Environnement d’engager au niveau européen une proposition de restriction pour l’octocrylène – présente notamment dans les crèmes solaires. Et ce, compte tenu des risques qu’elle présente pour l’environnement« .

Une demande au ministère

Franceinfo a aussi confié : « le 26 mai dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a transmis au gouvernement une demande de restriction de cette substance chimique. Et ce, pour ses effets sur l’environnement ».

Le média affirme également que « le cabinet du ministère de la Transition écologique a confirmé avoir reçu une demande d’interdiction de l’octocrylène pour les crèmes solaires ».

Pour l’instant, le ministre étudie seulement cette option. Une chose est sûre, il faut faire très attention à ne surtout pas acheter de crèmes solaires qui contiendraient cette fameuse substance.

Pour rappel, la crème solaire et les composants chimiques qui la composent se déversent dans la mer. C’est un vrai fléau pour la faune et la flore. Le professeur Philippe Lebaron, spécialiste de microbiologie marine, a donné plus d’informations.

Dans une interview accordée à Ouest France, il a révélé pour quelles raisons les crèmes solaires pouvaient s’avérer dévastatrices pour la planète. Il a alors lancé l’alerte sur le sujet.

« C’est très difficile de s’en débarrasser »

Philippe Lebaron a confié : « Ces molécules présentes dans les crèmes solaires sont difficilement solubles dans l’eau. Quand elles se diffusent dans les eaux de baignades, via la peau, elles se collent aux surfaces solides qu’elles rencontrent ».

Avant de révéler aussi à Ouest France : « Des prélèvements, effectués par le Laboratoire de Banyuls, ont mis en évidence une concentration importante de ces substances dans le sable ».

« Mais aussi sur les parois de micro-organismes marins, d’algues ou de crustacés, même de toute petite taille, comme le phytoplancton. Ces molécules se dégradent très lentement« .

Philippe Lebaron a aussi précisé : « Une fois qu’elles sont fixées, c’est très difficile de s’en débarrasser. Cela peut prendre plusieurs mois ». Par la suite, l’expert a souligné un autre problème.

« La vraie question que doit se poser la communauté scientifique sur le sujet, c’est comment ces molécules se transmettent via la chaîne alimentaire. Les crevettes se nourrissent de micro-organismes qui peuvent être contaminés« .

Avant d’indiquer : « Les huîtres et les moules, qui sont des filtreurs d’eau, sont aussi exposées. Et bien sûr les poissons, consommés par l’homme, qui arrivent en bout de chaîne alimentaire ».