Consommation voitures électrique Pourquoi les modèles légers consomment plus que les lourds

Découvrez l'impact du poids et de l'aérodynamisme sur la consommation d'une voiture électrique suite à l'expérience de ce Youtubeur.

Les voitures électriques gagnent en popularité. Depuis, leur consommation d’énergie est un sujet qui fait le buzz. Parmi les nombreux facteurs qui influencent cette consommation, le poids du véhicule est souvent pointé du doigt. Mais est-ce que le poids est réellement le principal coupable ? On vous en dit plus.

Le poids d’une voiture électrique : un facteur clé pour la consommation ?

À l’heure où la planète a besoin de ressources, l’écologie est le mot d’ordre. Que ce soit sur la gestion des déchets, la protection des animaux et des espaces verts ou encore sur les moyens de transports, de nombreuses choses sont à améliorer.

Le but ? Tendre à avoir une planète plus verte et plus respectueuse de l’environnement.

Sur le sujet des moyens de transports, les voitures électriques sont au cœur des débats. En effet, le poids des voitures électriques est un sujet sensible.

Il est bien connu que la consommation d’énergie augmente avec le poids du véhicule, qu’il s’agisse d’essence ou d’électricité. Pour cette raison, de nombreux pays, dont la France, ont mis en place un malus lié au poids des voitures.

Cela s’explique également par le fait que la production d’une voiture plus lourde nécessite davantage de matériaux. Cela augmente ainsi la pollution lors du processus de fabrication.

Expérience : une Tesla allégée par un YouTubeur

Afin de mieux comprendre l’impact du poids sur la consommation d’énergie, un Youtubeur a entrepris une expérience surprenante. Il a démonté entièrement une Tesla Model S Plaid, une voiture électrique puissante de 1 020 ch. Son objectif ? La rendre plus légère.

Le capot, le coffre, les portes, les vitres, les sièges et divers accessoires superflus ont été retirés. Il a ainsi réussi à réduire le poids du véhicule de 2 100 kg à seulement 1 800 kg.

En faisant cette démarche, le jeune homme espère améliorer les performances d’accélération de 0 à 60 mph (environ 96 km/h). La voiture électrique d’origine accomplissait cet exercice en 2,2 secondes.

Avec sa version allégée de 1,8 tonne, le Youtubeur a mesuré un temps de 2,43 secondes, légèrement supérieur à celui de la voiture d’origine. Cependant, il a réussi à atteindre 2,31 secondes quelques heures après la publication de sa vidéo, démontrant ainsi que la légèreté peut influencer les performances.

Mais attention ! Si la légèreté semble améliorer les performances à basse vitesse, il est important de noter que la consommation d’énergie d’une voiture électrique à haute vitesse est davantage liée à son aérodynamisme.

Cette observation s’appuie sur des essais où la voiture allégée présentait des performances moins bonnes en raison de l’augmentation de la résistance à l’air dû à l‘absence de certaines pièces.

Vers des voitures électriques plus légères et aérodynamiques

Suite à ces expériences et aux différentes études menées par des professionnels de l’automobile, la réduction du poids des voitures électriques tout en améliorant leur aérodynamisme est un objectif clé pour les constructeurs. Sans surprise.

Renault, par exemple, souhaite développer des voitures légères et compactes avec de petites batteries. Ford, de son côté, envisage de concevoir ses SUV de manière aérodynamique et légère, à l’image d’un TGV.

Mais ce n’est pas tout. Les constructeurs visent à réduire la consommation d’énergie, ce qui permettra d’installer des batteries plus petites dans les voitures électriques.

Cela engendrera une baisse du coût de production, rendant ainsi les voitures électriques plus abordables pour les consommateurs ou générant de meilleures marges pour les investisseurs. Affaire à suivre donc…