Gaz : bonne nouvelle votre facture devrait baisser au mois de juin mais tout le monde n'est pas concerné

Votre facture de gaz pourrait baisser au mois de juin prochain. En revanche, cela ne concerne pas tous les ménages français.

Depuis le début de l’année 2025, les prix du gaz en France ont connu une volatilité significative, marquée par des hausses en début d’année suivies de baisses au printemps. Mais, bonne nouvelle, le mois de juin sera profitable à certains ménages.

Le prix du gaz continue d’augmenter en 2025

Cette fluctuation du prix du gaz se dit principalement attribuée à la fin des tarifs réglementés en juin 2023. Ainsi, elle laisse place au prix repère mensuel établi par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

En janvier 2025, le prix repère moyen de vente du gaz naturel a augmenté de 4,38 % par rapport à décembre 2024. En atteignant ainsi 145,04 €/MWh TTC et cette hausse s’est poursuivie en février. Avec une augmentation de 0,9 %, puis de 2 % en mars et de 1,8 % en avril.

Ces augmentations sont dues à plusieurs facteurs, notamment la hausse des coûts d’approvisionnement et des taxes. Ainsi que des tensions sur les marchés de l’énergie liés à des facteurs géopolitiques et économiques.

Après ces hausses, une tendance à la baisse s’est amorcée au printemps. En mai 2025, le prix du gaz a diminué de 6,4 %, suivi d’une nouvelle baisse de 5,3 % en juin, ramenant le prix moyen du kWh à 0,1100 € TTC pour les ménages chauffés au gaz.

Cette diminution est attribuée à une baisse de la demande saisonnière et à une stabilisation des marchés de l’énergie. Pour un foyer moyen consommant 11 200 kWh par an, la facture annuelle est passée de 1 668 € en avril à 1 579 € en mai. Puis à 1 510 € en juin.

Cette évolution souligne l’importance pour les consommateurs de suivre régulièrement les offres des fournisseurs. Et d’adapter leur contrat en fonction des fluctuations du marché.

Une fin d’année plus profitable pour les Français

Les prévisions pour le reste de l’année 2025 restent incertaines. Les prix du gaz pourraient continuer à fluctuer en fonction des conditions économiques mondiales, des politiques énergétiques et des facteurs saisonniers.

Il se veut donc recommandé aux consommateurs de rester vigilants. Les Français sont aussi incités à comparer souvent les offres disponibles pour optimiser leurs dépenses énergétiques.

Après un premier recul en mai, les tarifs du gaz vont de nouveau diminuer en juin. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a confirmé cette tendance le lundi 12 mai. En publiant ses derniers indicateurs sur les prix repères, selon Capital.

Cette nouvelle baisse, liée à une diminution des coûts d’approvisionnement, s’élève à -5,3 %, après les -6,4 % déjà observés ce mois-ci. Concrètement, pour les foyers se chauffant au gaz, le prix moyen du kilowattheure passera de 0,116 € à 0,110 €.

Ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson ou l’eau chaude verront le tarif passer de 0,145 € à 0,139 €. Le coût de l’abonnement, lui, évolue peu. 114,30 € par an pour un usage domestique classique, 277,43 € pour un usage de chauffage, rapporte MoneyVox.

Selon Selectra, la facture annuelle pour une consommation moyenne de 11 200 kWh pourrait ainsi baisser d’environ 158 €. Mais alors, qui se dit concerné par cette baisse ?

Qui est concerné par une baisse du prix du gaz ?

Tous les foyers ne bénéficieront pas de cette embellie. Seuls ceux ayant souscrit une offre indexée sur le prix repère du gaz – environ un tiers des Français – verront leurs factures automatiquement ajustées.

Ces offres peuvent suivre l’évolution de l’ensemble des composantes tarifaires (abonnement et consommation). Ou uniquement celle du coût d’approvisionnement, précise la CRE. En revanche, les ménages ayant opté pour un contrat à tarif fixe ne verront aucun changement sur leurs factures de mai et juin.

Il leur reste néanmoins la possibilité de changer d’offre à tout moment, sans frais, pour basculer vers un contrat indexé. Un simulateur en ligne est disponible sur le site de la CRE pour comparer les offres en temps réel.

Attention toutefois à ne pas se réjouir trop vite. Dans son dernier rapport sur les matières premières, le cabinet Cyclope – cité par Le Figaro – anticipe un rebond des prix du gaz naturel : +23 % en moyenne cette année en Europe. Et même +55 % aux États-Unis.

D’ailleurs, dans certaines villes comme Strasbourg, Bordeaux ou Grenoble, qui dépendent d’entreprises locales de distribution (ELD) et non de GRDF, les prix repères peuvent différer. Pour consulter les tarifs applicables dans votre commune, un espace dédié est accessible sur le site de la CRE.