Impôts 2025: ces changements sur vos avantages salarié à connaitre pour éviter une pénalité

Les impôts reviennent en 2025 ! Cette année, de nombreux changements sont à prévoir du côté des salariés, découvrez-les !

En 2025, le système fiscal français conserve ses grands principes, mais connaît plusieurs ajustements notables. L’impôt sur le revenu reste progressif, mais des changements sont à prévoir pour les salariés.

Impôts : des changements notables en 2025

Cette année, le système d’impôts fonctionne avec cinq tranches d’imposition allant de 0 % à 45 %. Pour les revenus 2024 déclarés en 2025, les seuils des tranches ont été légèrement revalorisés pour tenir compte de l’inflation.

Cela permet donc à certains contribuables de réduire leur charge fiscale. Le prélèvement à la source, en place depuis 2019, continue de s’appliquer.

Il permet ainsi une meilleure adaptation de l’impôt aux revenus en temps réel. Les contribuables peuvent ajuster leur taux en cas de changement de situation (mariage, naissance, baisse ou hausse de revenus…).

Côté impôts locaux, la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales est désormais achevée. En 2025, aucun foyer n’est redevable de cette taxe pour sa résidence principale.

Toutefois, elle subsiste pour les résidences secondaires et certains logements vacants. La taxe foncière, elle, continue d’exister et peut augmenter selon les décisions des collectivités locales.

Les ménages modestes bénéficient toujours de crédits ou réductions d’impôts, notamment pour les dépenses liées à la garde d’enfants, à l’emploi d’un salarié à domicile. Ou encore aux dons aux associations.

Des changements pour certaines catégories

Par ailleurs, la prime d’activité, bien qu’elle ne soit pas un impôt à proprement parler, reste exonérée d’impôt sur le revenu. Pour les entreprises, l’impôt sur les sociétés reste à 25 %, avec des taux réduits pour les PME sous certaines conditions.

Des incitations fiscales encouragent toujours la transition écologique, l’innovation et l’investissement dans les start-ups. Enfin, la déclaration en ligne reste obligatoire pour la majorité des contribuables.

D’ailleurs, pour les salariés, les choses changent. En complément de sa rémunération, un travailleur peut bénéficier d’avantages en nature accordés par son employeur.

Ces avantages, lorsqu’ils couvrent des besoins personnels et non professionnels, doivent être intégrés à la déclaration de revenus. Un avantage en nature correspond à la mise à disposition gratuite, ou à un tarif avantageux, de biens ou services à usage personnel.

Véhicule, logement, repas, équipements numériques, etc. En revanche, les facilités destinées exclusivement à l’exercice professionnel ne se voient pas concernées.

Ces avantages se voient donc considérés comme une forme de rémunération et sont donc imposables. Ils doivent être déclarés au même titre que les salaires, dans la case 1AJ (ou cases suivantes pour les autres membres du foyer fiscal).

À partir de cette date, ces taux passent respectivement à 15 % et 10 %. Si l’entreprise prend aussi en charge les frais de carburant, elle peut les intégrer pour leur montant réel. Ou appliquer un forfait supplémentaire de 12 % (ou 9 % pour les véhicules de plus de cinq ans).

Et ce, avant le 1er février 2025, et de 20 % (ou 15 %) après cette date. Lorsque le véhicule se dit loué par l’entreprise, l’avantage se voit évalué à 30 % du coût annuel total (incluant la location, l’assurance et l’entretien) pour une mise à disposition avant le 1er février 2025.

Impôts : ce que ça change pour les salariés

Cette évaluation se dit portée à 50 % après cette date, avec un plafond correspondant au prix d’achat TTC du véhicule neuf. Si l’entreprise prend en charge le carburant du véhicule, elle peut ajouter ce coût au réel. Où appliquer un forfait de 67 % du coût annuel.

Les véhicules 100 % électriques suivent les mêmes modalités, mais bénéficient d’un abattement. Celui-ci est de 50 %, plafonné à 2 000 euros, pour une mise à disposition avant le 1er février 2025, et de 70 %, plafonné à 4 582 euros, après cette date.

L’électricité fournie pour la recharge ne se dit pas intégrée dans l’avantage. Tout comme l’usage d’une borne installée par l’employeur, à condition qu’elle se dise restituée en fin de contrat.

Pour les logements de fonction, l’évaluation est forfaitaire et dépend du nombre de pièces principales et de la rémunération mensuelle brute du salarié. Ce forfait inclut les charges annexes telles que l’eau, l’électricité, le gaz, le chauffage et le garage.

L’employeur peut ainsi toutefois choisir d’évaluer ces charges accessoires au réel et les ajouter à la valeur locative du logement. Un abattement de 30 % se dit accordé aux salariés logés sur leur lieu de travail pour des raisons professionnelles impératives.

Comme les concierges, gardiens ou certains agents de l’État. En matière de repas, lorsqu’ils se voient fournis par l’employeur, l’avantage en nature se veut évalué à 5,35 euros par repas. Pour l’imposition des revenus 2024.

S’agissant des équipements et abonnements numériques (téléphones, ordinateurs, logiciels, forfaits…), l’avantage peut se voir évalué pour son montant réel. Ou forfaitairement à hauteur de 10 % du prix d’achat TTC ou du montant des factures, si l’employeur opte pour cette méthode.