Télétravail : découvrez les bénéfices que vous pouvez gagner sur votre impôt

Le télétravail a le vent en poupe avec les nouvelles restrictions relatives au covid19. En effet, la crise sanitaire s’est traduite par un recours massif au travail à domicile. Comme une grande majorité des gens ne peuvent plus sortir de chez eux, ceux qui ont la chance de pouvoir faire leur boulot à la maison travaillent donc à distance. Cela engage les salariés à des frais professionnels rendus indispensables par cette nouvelle organisation du travail. Mais si vous êtes télétravailleur, quels sont les bénéfices que vous pouvez gagner en matière d’impôts ?

Ce que vous devez savoir

C’est le ministère de l’Economie qui a donné les directives concernant l’imposition relative au télétravail. Tous ceux qui travaillent depuis chez eux et dont l’habitation principale est équipée d’un accès internet sont soumis aux nouvelles règles.

Il faut noter cependant que les mesures prises concernant le traitement fiscal des frais professionnels sont facilitées dont le but d’éviter d’éventuels problèmes et pour limiter les sorties pour les contribuables.

Il y a les dates limites pour faire la déclaration qui sont à retenir. Elles sont données en fonction de la zone où se trouve la personne concernée. Il y a au total trois principales zones qui regroupent plusieurs départements et donc trois principales dates butoirs à respecter. Vous devez donc déterminer dans quelle zone vous vous trouvez pour connaitre la date limite de votre déclaration d’impôts.

La déduction de frais réels, quand la choisir ?

Tous les salariés qui effectuent un emploi légal, qu’il soit travailleur au sein d’une entreprise ou qu’il effectue une profession libérale sont soumis à l’impôt sur le revenu après déduction des frais professionnels.

Ces derniers sont des dépenses liées au transport du domicile au lieu de travail, des équipements, etc. Il faut cependant noter que ce décompte n’est pas obligatoire. Vous avez donc le choix entre la déduction de vos frais professionnels pour leur montant réel et la déduction forfaitaire de 10%.

Si selon vos propres jugements, le forfait de 10% ne couvre pas vos frais, il vous est possible de faire une déclaration des frais réels y compris les frais liés au télétravail. Vous devez néanmoins bien étudier le cas et voir de près si tout est vraiment en votre faveur.

Vous devez toutefois savoir qu’il y a une règle à respecter concernant la déclaration des frais réels. Vous devez garder vos pièces justificatives comme les factures. Elles serviront de preuves en cas de contrôle.

La déduction possible pour les télétravailleurs

Plusieurs dépenses relatives au télétravail peuvent être ôtées lors de la déclaration d’impôt. Néanmoins, elles doivent faire partie de vos propres dépenses et non de votre société si vous travailliez en entreprise.

C’est justement à ce moment que vous aurez besoin des factures pour justifier chacun des achats de fournitures de bureau ou de matériels dont le meuble, les rangements, l’imprimante, etc. Le fisc peut aussi prendre en considération les petites fournitures dont les stylos, les agrafeuses, les post-it, etc. ainsi que les grosses dépenses dont les chaises, les logiciels, les ordinateurs, etc.

Dans le cas où votre achat ne dépasse pas les 500 euros hors taxes c’est-à-dire les 600 euros TTC, la totalité peut être déduite de l’achat. Si cette somme est forfaitaire est dépassée, le fisc retient la somme maximale de 500 euros hors taxes et le reste sera étalé pour les années suivantes. Pour ce qui est du prix de l’ordinateur, il est étalé sur une durée de 36 mois quel que soit son montant.

Infos sur les allocations forfaitaires

Comme étant déjà dit, des mesures particulières sont prises malgré la crise sanitaire. Les démarches des contribuables concernant les allocations forfaitaires en font partie. Elles sont en effet, facilitées et les responsables ont mis en place des procédés singuliers. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une exonération limitée à 2,5 euros par jour de télétravail à domicile. Cela équivaut à la somme de 50 euros le mois pour 20 jours de travail à distance.

Le texte précise que l’allocation spéciale forfaitaire sera avancée exemptée dans la limite annuelle de 550 euros. C’est à l’employeur d’informer le Trésor public à ce propos et non au salarié. Cependant, vous, en tant que salarié, doit faire le contrôle du montant, sous forme de primes, d’indemnités, d’allocations forfaitaires ou autres quand vous faites la déclaration de votre ressource financière.

Dans le cas où votre entreprise vous verse une somme à titre d’aide pour le télétravail, bien qu’elle ne soit pas obligée de le faire, elle sera toujours dispensée d’impôt sur le revenu. 

Infos sur les frais d’occupation

La partie de votre maison que vous transformez en lieu professionnel pendant la période de télétravail est aussi compenser par une indemnité d’occupation. Il s’agit en effet, d’une somme qui doit couvrir le chauffage, les impôts financiers, les frais d’électricité et le loyer pour la partie usée à des fins professionnelles.

Vous devez cependant savoir que le prêt et les intérêts relatifs pour la résidence principale ne font pas partie de cette subvention. C’est particulièrement écrit dans le texte. Toutefois, si votre espace qui doit servir de bureau n’est pas entièrement utilisé pour le travail, il y a des changements qui s’appliquent. Si par exemple, dans une pièce, 50% uniquement de l’espace est utilisé pour des fins professionnelles, ce sont les dépenses relatives à ces 50% qui sont déduites des dépenses.

Dans tous les cas, tous les bénéfices ne sont perceptibles que si vous remplissez les conditions. D’abord vous devez assumer vous-même les dépenses de bureau, vous ne devez pas recevoir de remboursement de la part de votre employeur et vous devez travailler au moins 50% de votre temps à la maison pendant au moins 1 mois en raison de la crise sanitaire.