Porter le niqab ou la burka, est relativement peu courant en Norvège. Mais la question s’est invitée dans le débat politique récemment. D’où l’adoption d’une nouvelle loi visant à interdire le port du voile intégral dans les établissements scolaires.

Vers l’uniformisation de certains pays européens

La semaine dernière, le Danemark, avait interdit le port du voile intégral dans les espaces publics. La Norvège emboîte le pas de son voisin scandinave, car elle adopte une nouvelle loi similaire.

En effet, la Norvège interdit le voile intégral dans les établissements scolaires. La règle s’applique surtout aux étudiants et aux enseignants, ainsi qu’au personnel des garderies.

Le projet de loi, a été soutenu par la majorité des députés du parlement. Cela sur une période de trois jours. À savoir que les parlementaires du parti socialiste gauche, rouge et vert ont voté contre le projet de loi.

Tandis que les populistes anti-immigrations du parti du progrès, se sont réjouis de l’adoption.

Désormais, la Norvège est le premier pays nordique à imposer une telle interdiction dans le secteur éducatif.

Une nouvelle qui se retrouve au centre des débats

Åshild Bruun-Gundersen, un député du parti du progrès anti-immigration, se félicite de cette mesure. Il a même déclaré aux médias nordiques Bergens Tidende qu’il s’agit d’une nouvelle.

D’autant plus que nombreux, sont ceux qui s’étaient moqués lors de la proposition de loi en 2003. En outre, le parti espère même à l’avenir étendre l’interdiction à l’avenir à l’ensemble de l’espace public.

De l’autre côté, l’interdiction du voile intégral dans les écoles a rencontré une certaine résistance de la part des établissements d’enseignement. La Norwegian School of Economics a qualifié la nouvelle loi d’étrange et dramatique.

Pour d’autres, il s’agit même d’une mesure complètement inutile. Par ailleurs, la nouvelle a été fortement critiquée par des groupes de défense des droits de l’homme, comme Amnesty International.

Apparemment, la Norvège souhaite l’égalité et la neutralité de tous ses nationaux. Mais cette nouvelle mesure ne semble pas faire une unanimité auprès des différents acteurs de l’Etat.