CAF les allocataires espionnés pour limiter la fraude qui coute 304 millions d'euros chaque année !

Pour venir à bout des personnes qui fraudent les aides de la CAF, le gouvernement réfléchi à une manière d'espionner les allocataires.

En France, en 2022, la fraude aux aides de la CAF est estimé à plus de 304 millions d’euros. Une somme énorme qui a fait réfléchir le gouvernement et Gabriel Attal.

Des fraudes à la CAF en pagaille

Chaque mois, de nouvelles fraudes à la CAF sont avérées. Souvenez-vous, au mois d’août 2022, une mère de famille a fraudé auprès de la CAF du département d’Eure-et-Loir.

Le tribunal d’Orléans avait donc demandé la jeune femme qui bénéficie de la CAF de rembourser les sommes qu’elle n’aurait pas dû percevoir. En effet depuis plus d’un an, elle touchait 466 euros de prime d’activité.

Cependant, elle n’aurait pas dû toucher cet argent puisque sa déclaration auprès de la CAF était incorrecte. En réalité, elle ne devait rien toucher du tout.

Lors de son audition, elle a donc indiqué qu’elle avait déclaré les « revenus de son fils. Tels que celui-ci les lui a indiqués » au lieu des siens. Raison pour laquelle elle estimait ne pas avoir menti.

D’après ses dires, elle ne percevait pas de pension alimentaire pour ses quatre enfants. Et malgré son nouvel emploi, elle n’arrivait pas à joindre les deux bouts. Raison pour laquelle elle a fait une fausse déclaration à la CAF.

Lors de son jugement, la CAF lui a donc demandé de rembourser la somme de 16 000 euros. Et ce cas n’est pas un cas isolé, bien au contraire.

Il y a peu, une mère de famille de Lens, dans les Hauts-de-France, s’est récemment fait attraper par la CAF. Elle touchait le RSA alors qu’elle ne pouvait pas y prétendre.

Des moyens mis en place pour attraper les fraudeurs

Pour lutter contre la fraude, le gouvernement a donc décidé d’employer les grands moyens. Dans quelques mois, une nouvelle mesure permettra d’espionner les bénéficiaires des aides de la CAF.

Avec une dette estimée à 351 millions d’euros, le gouvernement souhaite donc venir à bout des fraudeurs. Qu’il s’agisse des allocations familiales, allocations logement ou encore le RSA, les fraudes sont nombreuses.

Cette augmentation est d’ailleurs constante. En 2018, le total ne dépassait pas les 304 millions d’euros. Pour tenter de dissuader les Français de tricher, Gabriel Attal va agir.

Il y a peu, le chef du gouvernement a fait de récentes déclarations qui ont laissé peu de place au doute. Son intention est donc clair : il veut éradiquer les fraudeurs.

Ainsi, le ministre de l’Action et des Comptes publics souhaite donc mettre en place des outils à la disposition de l’administration. Cela va permettre de relever les fraudeurs de la CAF.

Lutter contre la fraude à la CAF

Gabriel Attal a récemment constaté que les allocataires qui prennent régulièrement l’avion sont ceux qui voyagent le plus et qui prennent l’avion. Le membre du gouvernement a donc déclaré qu’il souhaite avoir accès à la liste des passagers des compagnies aériennes.

Au micro de BFMTV, Gabriel Attal a donc déclaré : « Aujourd’hui, les Caisses de Sécurité sociale peuvent déjà vérifier un certain nombre de choses : des factures d’électricité, des opérations bancaires. Je souhaiterais qu’on élargisse ». Et ce n’est pas tout.

Désormais, ce dernier souhaite donc pouvoir vérifier la présence effective d’un allocataire de la CAF, sur le sol français. Le ministre a poursuivi en expliquant les pourtours de son idée.

« Que les Caisses de Sécurité sociale qui ont un doute sur le fait qu’une personne a bien résidé sur le sol français puissent accéder aux fichiers des passagers des compagnies aériennes, le fichier PNR, pour regarder quand une personne a pris l’avion en direction de la France », a-t-il ajouté. Le PNR désigne toutes les informations au sujet d’une personne.