La fin du monde n’a pas eu lieu le 23 septembre dernier. Mais celui qui l’a prédite a une explication…

Vous vous souvenez des rumeurs de fin du monde imminente la semaine dernière, notamment véhiculée par un certain David Meade ? Une date avait même été avancée : le samedi 23 septembre, où un alignement des étoiles déclencherait l’Enlèvement de l’Église.

Fort heureusement, elle n’a pas eu lieu. Mais David Meade n’a pas dit son dernier mot. Même si l’Antéchrist n’est finalement pas venu pour punir les pécheurs, l’écrivain a expliqué que le 23 septembre était en fait annonciateur de quelque chose de beaucoup plus catastrophique.

Il a déclaré au Washington Post :

« Le monde ne prend pas fin, mais le monde tel que nous le connaissons s’achève. 

Une partie importante du monde ne sera plus la même au début du mois d’octobre. »

Meade pointe du doigt les divers ouragans, tremblements de terre, et même l’éclipse solaire du 21 août pour justifier son raisonnement. Sa prédiction est basée sur un verset de la Bible et un code numérique trouvé dans le Livre des Révélations, en particulier le nombre 33.

« Jésus a vécu pendant 33 ans. Le nom d’Elohim, qui est le nom de Dieu pour les Juifs, a été mentionné 33 fois (dans la Bible).

C’est un nombre bibliquement significatif sur le plan numérique. Je parle de l’astronomie. Je parle de la Bible… et fusionne les deux. »

Quel est le lien du chiffre 33 avec l’Apocalypse ?

Eh bien, le 23 Septembre correspond à un intervalle de 33 jours après l’éclipse solaire en Amérique du Nord.

Meade souligne également l’existence de la supposée planète X, également connue sous le nom de Nibiru. Il croyait que la planète passerait à côté de la Terre samedi, provoquant des tsunamis, des éruptions volcaniques et des tremblements de terre.

Bien que nous reconnaissons qu’il y a eu récemment une série de catastrophes naturelles inhabituelles, force est de constater que nous n’avons pas vu une grande planète graviter dans le ciel.

De plus, la NASA a réfuté à maintes reprises l’existence de Nibiru, sinon les astronomes l’auraient déjà identifiée.

Meade s’est attiré les foudres de plusieurs organisations chrétiennes. Ed Stetzer, du Billy Graham Center for Evangelism du Collège Wheaton, a évoqué un « canular » dans le magazine Christian Today.

Quelles que soient ses allégations, David Meade aura au moins un mérite : nous alerter que la planète est mal en point. Pire que l’Antéchrist, le changement climatique est une menace indéniable pour l’avenir de l’humanité.