Impôts 2022: ce moyen infaillible pour faire baisser considérablement la facture !

La déclaration d'impôts des revenus, c'est pour bientôt. Mais, il y a certaines choses que vous pouvez déduire de votre fiche d'imposition.

La déclaration d’impôts 2023, c’est pour bientôt. Vous ne le saviez peut-être pas, mais en France, il est possible de faire d’avoir des réductions sur certains dons que vous faites.

Comment déclarer ses impôts

La déclaration d’impôts fait son grand retour. Cette année encore, des millions de Français vont devoir déclarer leurs revenus sur l’année antérieure, c’est-à-dire 2022.

Et cette dernière démarre le 13 avril prochain. En cas de retard, une sanction financière pourra donc faire l’objet d’une obligation de la part des finances publiques. Ces dates limites sont ainsi établies en fonction du département de résidence, et du mode de déclaration d’impôt.

Il y a quelques jours, le calendrier a été dévoilé par le fisc. Sachez ainsi que la déclaration des impôts doit obligatoirement se faire en ligne.

Une exception existe pour les contribuables qui n’ont pas d’accès à Internet ou qui n’ont pas les capacités pour utiliser les outils numériques. Par contre, gardez en tête que la date limite se voit avancée de quelques jours.

Concernant les étapes pour déclarer ses impôts, ayez en tête que cela a lieu entre le 6 et le 25 avril 2023. Entre ces dates, l’État va vous envoyer les déclarations préremplies ainsi qu’un formulaire papier.

Le 13 avril 2023, c’est le début de la période déclarative en ligne. Le 8 juin 2023, il s’agit de la date limite de déclaration en ligne, en fonction de votre département. Et même si vous optez pour le prélèvement à la source, vous devez quand même remplir votre déclaration d’impôts.

Une fois votre déclaration de revenus correctement remplie, il faudra procéder à une vérification des informations. D’ailleurs, l’envoi des déclarations préremplies s’étend jusqu’au 25 avril cette année, vous avez donc le temps.

Que faire si vous oubliez d’inscrire certains montants ?

La première chose que le site du gouvernement indique, c’est qu’il faut bien faire attention aux dates limites. Si vous dépassez les délais indiqués, vous risquez d’avoir des pénalités.

En effet, un oubli pourrait vous coûter cher puisque le fisc est en droit de vous réclamer l’argent manquant. Vous pourriez d’ailleurs être dans l’obligation de payer des intérêts supplémentaires.

Le site du service public est d’ailleurs très clair à ce sujet. « Vous devrez verser des pénalités, une majoration de vos impôts et éventuellement des intérêts de retard », ont-ils écrit.

Et sachez que ces sanctions représentent 10 % de majoration sur votre avis d’imposition, et « jusqu’à 40 % lorsque la déclaration n’a pas fait l’objet d’un dépôt dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure », précisent-ils. Ça serait dommage de payer plus…

Si vous remplissez et envoyez tardivement votre déclaration d’impôt, dans les 30 jours suivant la mise en demeure, votre impôt sera alors majoré de 20%. Et si l’administration découvre que vous exercez une autre activité, une majoration de 80 % vous sera appliquée.

Dernier cas de figure : si vous oubliez de remplir votre fiche d’impôt, sachez qu’il est possible de faire votre déclaration en ligne jusqu’au 30 juin. Passé ce délai, l’espace de déclaration en ligne ferme et vous faites l’objet de sanctions.

Réduire ses impôts grâce aux dons

En France, plusieurs associations sont éligibles aux dons. Il y a Emmaüs ou encore les Restos du Coeur. Si vous faites un don à une oeuvre d’intérêt général, le don que vous effectuez sera déductible des impôts.

En effet, les associations et organismes agréés vous signaleront que leur faire un don permet d’obtenir une réduction fiscale. Il peut s’agir d’oeuvres d’intérêt général, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la valorisation du patrimoine ou à la défense de l’environnement.

Les associations culturelles se voient également concernées. Les associations d’aide aux personnes en difficulté qui donnent gratuitement des repas, des soins ou favorisant le logement se voient concernées par des allégements d’impôts.

Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 66 % sur vos dons, dans la limite de 20 % de vos revenus imposables. Et si le montant de vos dons excède ce plafond, sachez que vous pourrez reporter le surplus sur les cinq années suivantes.