Les gros dangers d'enregistrer sa carte bancaire sur n'importe quel site internet

Enregistrer sa carte bancaire sur certains sites internet peut comporter des risques. C'est ce qui ressort d'une étude de Ça m'intéresse.

En 2025, la carte bancaire demeure le moyen de paiement préféré des Français, tout en s’adaptant aux évolutions technologiques et aux nouvelles habitudes de consommation. Cependant, sur certains sites, l’enregistrer automatiquement comporte des risques.

Carte bancaire : une omniprésence renforcée

Avec plus de 90 millions de cartes en circulation, soit davantage que le nombre d’habitants, la carte bancaire est utilisée pour plus de 60 % des dépenses courantes en France. Cette prédominance s’explique par sa praticité et sa large acceptation.

Tant en magasin qu’en ligne. Et, le paiement sans contact est devenu la norme, représentant une majorité des transactions de proximité.

Parallèlement, les paiements mobiles connaissent une croissance rapide. Avec une augmentation de 137 % du nombre de transactions en 2022, atteignant près de 6 % des paiements.

Cette tendance est particulièrement marquée chez les jeunes générations. Ces derniers privilégient l’utilisation de smartphones et de montres connectées pour leurs achats.

D’ailleurs, les cartes bancaires évoluent également sur le plan physique. Certaines banques françaises, telles que la Caisse d’épargne, la Banque Populaire et le Crédit Mutuel, ont supprimé les chiffres en relief sur leurs cartes.

Elles optent pour un design plus épuré et sécurisé. L’année 2025 marque une augmentation notable des tarifs des cartes bancaires sur le territoire.

Une augmentation des taux appliqués

Les cartes classiques à débit immédiat coûtent en moyenne 45,25 euros par an. En hausse de 2,8 %, tandis que les cartes haut de gamme, comme la Visa Premier ou la Mastercard Gold, atteignent 134,55 euros, soit une progression de 2,9 %.

Bien que la carte bancaire reste dominante, d’autres solutions gagnent du terrain. Le portefeuille électronique européen Wero, lancé par un consortium de banques, permet des paiements instantanés entre particuliers via un numéro de téléphone.

Ou bien une adresse électronique. De plus, les virements instantanés, gratuits depuis janvier 2025 conformément à la réglementation européenne, offrent une alternative rapide et sécurisée aux paiements traditionnels.

Mais alors, qu’en est-il des achats en ligne ? Popularisé dans les années 2010, l’achat en ligne s’est imposé grâce à des plateformes comme Amazon, eBay ou encore Cdiscount en France.

Ces sites ont su proposer une offre plus vaste, souvent plus avantageuse que celle des magasins physiques. Tout en permettant aux consommateurs d’acheter facilement depuis chez eux.

Ce confort d’achat explique en grande partie le succès du commerce en ligne. Toutefois, cette praticité n’est pas sans risques, notamment en ce qui concerne la sécurité des données bancaires transmises lors des paiements.

Les dangers à enregistrer sa carte bancaire en ligne

Lors d’un achat en ligne, l’utilisateur doit fournir les informations de sa carte bancaire pour finaliser la transaction. De nombreux sites proposent d’enregistrer ces données pour faciliter les achats futurs.

Si cette option peut sembler pratique, elle n’est pas sans danger. En effet, les données bancaires se disent alors stockées dans des bases de données dont le niveau de sécurité varie d’un site à l’autre.

Selon le média Ça fonctionne, cela peut exposer les utilisateurs à des risques en cas de faille ou de piratage. D’après une étude de la Fédération bancaire française (FBF), 31 % des Français enregistrent leurs données bancaires après un achat en ligne.

Les paiements en ligne exposent les utilisateurs à plusieurs menaces. Piratage des données, sites frauduleux, ou encore des vols d’identité.

Lorsqu’un internaute saisit les informations de sa carte (numéro, date d’expiration et cryptogramme), il transmet des données sensibles. Mais, si elles tombent entre de mauvaises mains, elles peuvent être utilisées pour effectuer des achats frauduleux.

Toujours selon la FBF, 57 % des Français déclarent avoir déjà été confrontés à une tentative d’escroquerie en ligne. Pour limiter les risques, plusieurs bonnes pratiques s’imposent.

Il se veut ainsi recommandé d’activer le 3-D Secure, un système d’authentification renforcée qui nécessite une double validation du titulaire du compte. Il est également préférable de ne pas enregistrer ses données bancaires sur les sites, même réputés.

Enfin, il se veut essentiel de vérifier que la page de paiement se dit sécurisée (adresse web commençant par https://). Et de consulter les avis des autres utilisateurs avant de faire confiance à une plateforme.